Loto de rp - Situation 1 : Mall Greenmarket [Cloud; Rakan & Harry]

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 01/04/2019

Loto de rp

Situation 1 : Mall Greenmarket

[23.03.2024] 11h. Sur Marsh Avenue, comme tous les samedis, il y a un grand marché. On y trouve de tout : des fruits et légumes, du poisson, des épices, et même des vêtements et objets usuels que certains.es viennent vendre. Vous êtes venus glaner parmi les étales, par curiosité ou par nécessité pour une occasion particulière. Mais, là, sur le stand de pâtisseries, vous êtes témoins d'un vol à l'étalage. Quelqu'un a rempli son sac de brioches et vous bouscule en s'enfuyant.

@Cloud Strife , @Rakan & @Harry Potter c'est votre sujet ! A partir de cette situation, vous pouvez faire ce que vous voulez (dans la limite du consentement de chacun ). N'hésitez pas à vous mettre d'accord sur le déroulement (l'un d'entre vous peut même être le voleur, si vous voulez !) et amusez-vous bien !
N'hésitez pas à m'envoyer un MP si vous souhaitez une intervention divine ou plus de précisions.

♗ **DATE D'ARRIVEE** : 12/03/2024

mall greenmarket

ft. @Rakan , @Harry Potter ; I know I can't fight the sad days and bad nights, but I never asked for your help.

Tu ne t’es pas levé particulièrement tôt ce matin. Tu ne t’es pas levé très tard non plus, vraiment. Tu t’es juste levé dès lors que le sommeil t’a quitté ; ton téléphone t’a indiqué qu’il était alors 8h13. Tu as pris le temps d’émerger en silence, de te tourner et de te retourner dans ton lit avant de t’extirper de sous ta couverture pour aller t’habiller en silence. Tu as laissé ton pyjama au bout de ton lit, tu n’as pas pris la peine de faire ton lit (à quoi bon, si c’est pour y retourner d’ici quelques heures à peine) et tu as quitté ta chambre presque en marchant sur la pointe des pieds. Aujourd’hui est un samedi, début du week-end souvent synonyme de paresse ; tu as fait de ton mieux pour ne pas faire de bruit, ignorant si tes colocataires comptaient sur quelques heures de libres pour dormir plus longtemps ce matin-là. Tes pieds, couverts d’épaisses chaussettes en laine (tu dois bien admettre que tu ne supportes pas le froid ambiant), martèlent silencieusement le sol du couloir, puis de la cuisine. Tu te fais tout petit, comme à ton habitude. Tu ne croises aucun de tes colocataires (et tu ne sais pas bien si tu dois être soulagé ou déçu de passer ce début de matinée en solitaire), tu fais ton café toujours dans ce silence qui t’est devenu, au fil du temps, caractéristique. Un café plus tard et une tasse lavée que tu as reposé à sa place, tu es rapidement revenu dans ta chambre pour enfiler un sweat de couleur sombre. Puis tu ressors, toujours aussi silencieux. Tu attrapes au passage ton sac à dos, puis tu enfiles tes chaussures. Vu que tes colocataires ne sont pas présents (et ne requièrent donc pas ta présence), tu as décidé de sortir un peu.

Tu ne sais plus trop quand, tu ne sais plus trop comment, tu as entendu parler d’un marché. Un marché. Tu ne sais pas trop à quoi t’attendre, tu ne sais pas trop ce à quoi un marché à Staten Island peut ressembler … Tout ce que tu sais, c’est que la chose t’a quelque peu intrigué et que tu as donc décidé de te laisser guider par ta curiosité, tout simplement. Tu arrives rapidement sur place et les odeurs aussi bien que les couleurs te prennent au dépourvu. Les mains enfoncées dans les poches de ton sweat, enveloppé dans le froid de cette fin d’hiver, tu ne pensais pas que le marché aurait l’air si vivant. Tu hésites un moment, te sentant étrangement peu à ta place en ces lieux. Tu ne sais pas trop d’où cette drôle d’impression te vient, comme … Comme quelque chose que tu ne parviens pas à décrire, en réalité. Quelle drôle d’impression. Enfin, drôle, tout est relatif, car la chose est loin de t’amuser. Tu te mords le bout de la langue nerveusement alors que tu essaies d’identifier le malaise qui se propage lentement, mais sûrement en toi. Ce doit être quelque chose en rapport avec tes souvenirs manquants, avec ces rêves dont tu ne sais jamais te souvenir. Ce doit être quelque chose en lien avec ce passé qui se fait toujours plus fuyant. Tu as beau faire de ton mieux pour te souvenir, rien n’y fait. Il n’y a que dans tes rêves que tu sembles obtenir des réponses à toutes tes questions, quel dommage que tu ne te souviennes de rien à ton réveil … Enfin. Un soupir passe la barrière de tes lèvres. Tes mains se crispent dans les poches de ton sweat. Tu hésites, puis, finalement, tu te mets enfin en marche. Ce serait trop bête de faire demi-tour maintenant, après avoir fait tout ce chemin.

Tu erres un moment entre les allées du marché, laissant ton regard clair se promener ici et là. Et cette balade matinale te semble bien agréable ; si les gens sont venus en nombre ce matin, tu parviens malgré tout à faire ton chemin sans bousculer qui que ce soit. Ou tout du moins c’est ce que tu croies, ce que le calme environnant t’a laissé penser. On te bouscule sans ménagement alors que tu arrives à hauteur du stand de pâtisserie et, de là, c’est un enchevêtrement de jambes qui s’emmêlent entre elles, de confusion et d’incompréhension. Tu serres les dents alors que tu fais de ton mieux pour conserver ton équilibre, mais la gravité finit par avoir raison de toi. Tu t’écrases au sol sans faire le moindre bruit, seul le bruit sourd de ton corps heurtant le pavé ponctuant la chute plus que maladroite. Une faible douleur au niveau de ta hanche te fait grimacer ; ce n’est pas grand-chose, vraiment, rien d’handicapant. Tu ne tardes pas à te hisser de nouveau sur tes jambes alors que le responsable de l’incident en fait de même et se retourne vers toi. La vendeuse au stand de pâtisserie commence à s’approcher de vous, l’air furibond. Et tu ne comprends pas, Cloud, tu ne sais pas ce qui vient de se passer. Tu sais juste qu’un jeune homme (fort impoli, soit dit en passant) vient de te bousculer et est reparti aussi vite qu’il est venu. La jeune femme s’en prend alors à toi, te demandant pourquoi tu n’as pas retenu le jeune homme. Et tu la regardes bêtement, Cloud, parce que tu ne comprends pas ce qu’elle veut, pourquoi elle s’énerve contre toi. Tes grands yeux bleus cherchent une réponse qui ne vient pas. Comme d’habitude.

Ex-SOLDIER. I quit.

I've been thinking, too... about the universe... people... the planet. How wide and big... No matter where I go and what I do, it won't change a thing.