East Blue. C’est dans cette vaste zone qu’est originaire Zoro, plus précisément du village Shimotsuki. Faisons une légère bifurcation pour parler de la généalogie de notre protagoniste, ça ne prendra que quelques secondes. Petit-fils de Roronoa Pinzoro et de Shimotsuki Furiko. Fils de Roronoa Arashi et de Tera. Vous voyez, c’était assez court, non ?

~ Les Shimotsuki étaient une famille originaire du pays des Wa. C’est donc sans secret, que Zoro fut baigné dans un univers se basant sur les arts martiaux. À peine savait-il marcher, qu’il commençait déjà à montrer des petits signes d’amour envers ces sports de combat. En grandissant, il fut admis dans le dojo de son village. Est-ce qu’il avait un don ou bien c’était dû au travail qu’il prodiguait, mais Zoro se montrait déjà très doué, en comparaison des autres élèves de son âge. Bien qu’assez fort dans les différents domaines de cet art, il se spécialisa dans le nitōryū (style de combat qui est basé sur l’utilisation de deux épées synchrones). Le petit garçon s’entraînait. Encore et encore. Sans relâche. Il travaillait nitōryū, mangeait nitōryū, dormait nitōryū. C’était sa passion, son mode de vie. Allez toujours plus loin. Repousser ses limites. Ce n’était qu’un enfant, et pourtant il arrivait déjà à battre des adultes. Les efforts payaient toujours. Enfin presque. Si Zoro réussissait à être vainqueur avec tous ses camarades quels que soient leurs âges, UNE seule personne demeurait invaincue : Kuina, la fille du Maître. Zoro avait beau combattre contre elle avec ses sabres, il échouait encore et toujours. Inutile de vous dire, que ça le frustrait beaucoup. Alors il continuait ses entraînements, jusqu’à défier une nouvelle fois Kuina, et perdre. Ainsi de suite. 2001. Non, ce n’est pas l’année, mais le nombre de fois où Zoro avait combattu contre sa camarade. Ces deux enfants partageaient la même passion, la même envie et surtout le même rêve : être le meilleur sabreur de tous les temps. 2002. Un combat en plus mais cette fois-ci, plus question de prendre des armes en bois, place aux vraies. Kuina prit son sabre, Zoro prit les deux siens. Après un combat acharné… Kuina remporta une nouvelle fois. Dépité, fatigué et ne comprenant pas POURQUOI il n'arrivait pas à la battre, il s’effondra. Kuina eut une looooongue conversation avec Zoro, lui expliquant son rêve et ses peurs. Peut-être même que ce moment les avait rapprochés. Mais ce fut de courte durée. Le lendemain, la nouvelle tomba : Kuina venait de faire une chute mortelle dans des escaliers. Une fin bien triste pour cette élève qui avait tant appris à Zoro, au travers de tous les combats. Il en fut particulièrement touché, demandant même la permission de récupérer le sabre de la jeune fille. C’est à cet instant qu’il se fit la promesse de devenir le meilleur sabreur, avec Kuina à ses côtés (enfin son sabre, hein, elle, elle est vraiment décédée).

À l’adolescence, le dojo appartenait au passé. Zoro prit son propre envol, souhaitant à tout prix réaliser son rêve, et celui de Kuina par la même occasion : celui de devenir le meilleur sabreur, vous vous souvenez ? Pour y arriver, il fallait donc affronter le meilleur au monde dans ce domaine : Dracule Mihawk. Sur les traces de cet épéiste de renom, Zoro pensait être sur le bon chemin mais… voyez-vous, comment dire… Il n’était pas très doué en termes d’orientation (et ne l’est toujours pas). Il avait malheureusement perdu la trace de Mihawk. Alors, en attendant d’avoir le moindre indice sur l’escrimeur, Zoro se mit à son propre compte et devint chasseur de Pirates. Ses talents ne faisaient pas le poids face aux pirates qu’il rencontrait sur son chemin, les primes s’accumulaient, ce qui lui permettait de vivre un minimum. Ça fonctionnait si bien que sa réputation le précédait. Les plus belliqueux tentaient en vain d’affronter Zoro sans en tirer avantage, tandis que d’autres, les plus « intelligents », savaient que c’était perdu d’avance. Populaire dans ce métier, il reçut un jour, une proposition venant d’un réseau de criminels, afin de rejoindre leur organisation. Il refusa l’offre, tuant par la même occasion un agent de cette affiliation de criminels.

Shells Town. Petite île qui abrite une base maritime, Zoro a eu un malentendu avec un homme qui ressemblait à une serpillière. Après lui avoir botté le train-arrière, il découvrit qu’il s’agissait du fils du Capitaine de la Marine. Bon… Pas de quoi impressionner Zoro. Mais pour réparer cette petite incartade, il passa un accord avec le papounet de la serpillière : rester attaché à une croix durant tout un mois. Chose que Zoro accepta, pensant qu’il avait les capacités pour tenir ces quelques semaines. Le voici donc attaché pour une durée de trente jours. C’était sans compter la débilité du fils du Capitaine, qui adorait prendre un malin plaisir à venir pour le taquiner ! La vengeance ne sera que plus grande dès qu’il aurait purgé sa peine… Enfin… Si le Capitaine tenait parole, car d’après des rumeurs, ce n’était pas gagné. MAIS ! Un étrange bonhomme surgit de nulle part. Il portait un chapeau de paille, arborait un sourire niais (du point de vue de Zoro hein xD). Cet énergumène répondait au nom de Luffy. Il eut même le culot d’inviter Zoro dans son équipage de pirates, pendant qu’il défaisait les liens qui maintenaient notre protagoniste sur la croix. Vous voyez Zoro, chasseur de Pirates, accepter l’invitation de Luffy et devenir un pirate ? Non, bien sûr que non. Bien sûr que oui. Au début récalcitrant à cette idée, et après avoir réfléchi un court instant, Zoro accepta d’intégrer l’équipage de Luffy. Après tout, pourquoi pas ? Ça n’entrait pas en contradiction avec son rêve, peut-être même que ça allait directement l’emmener vers Mihawk ?

En tout cas, Zoro fut le premier membre de l’équipage à rejoindre le groupe du Chapeau de paille. Suivit ensuite Nami, puis Usopp. De nombreuses aventures ont rapproché ce petit personnel de Pirates. Nami était une excellente navigatrice et savait parfaitement lire les cartes, ce qui était fortement utile car ni Luffy et ni Zoro, étaient assez doués pour ça. Et puis Usopp, visait très bien avec son lance-pierre. Ils trouvèrent tous leur place, bien que ce ne soit pas tous les jours facile. Avec l’aide du petit Usopp, le Chapeau de Paille avait enfin un navire, suite à une aventure rocambolesque avec son amie Kaya. Et ça, ce n’était pas la seule aventure puisqu’avant ça, ils avaient eu à faire à Baggy le Clown : un pirate aussi givré que ses souliers... et son nez. Tout comme Luffy, lui aussi avait mangé un fruit du démon, lui donnant une faculté très… Pénible, d’après Zoro.

Petite escale pour se remplir la panse, l’équipage du Chapeau de Paille fit une halte au restaurant du Baratie. Première rencontre avec Sanji, qui agaçait déjà Zoro par son numéro de « charme » avec Nami. Bref, pendant que Luffy s’amusait dans les cuisines du restaurant, Zoro, Nami et Usopp s’accordaient un moment de tranquillité : boire. Et croyez le ou non, mais le destin aime parfois jouer avec nous ! Son rêve était devant lui : le corsaire Mihawk se tenait non loin de Zoro. C’est sans surprise qu'il alla le défier. Le combat fut dur, très dur. Dracule Mihawk tenait bien son titre du meilleur épéiste, ce n'était vraiment pas pour rien. Zoro avait beau de faire au mieux, avec toutes les techniques qu’il connaissait… Impossible d’égaler Mihawk. Alors ce dernier, trancha le torse de Zoro, lui épargnant la vie (enfin, s’il survivait à sa blessure), grâce au courage dont il avait fait preuve. Au sol, à deux doigts de perdre connaissance, il fit le serment de devenir le meilleur sabreur et de ne plus jamais perdre… avant de sombrer dans le coma.

Son réveil, quelques jours plus tard fut un peu plus douloureux : entre un Luffy qui l’écrasait à peine éveillé, Nami qui avait « trahi » et quitté l’équipage et surtout, Sanji qui les avait rejoint… Le but de l’équipage, c'était de retrouver Nami et de demander des explications. C’est dans un petit village nommé Cocoyashi, que leur enquête avança rapidement. Il s’avérait que Nami fut la prisonnière d’Arlong, un homme-poisson, Capitaine de son propre équipage de tyrans. Pas question pour les membres du Chapeau de Paille de rester les bras croisés. Ils allaient tout faire pour sauver Nami des griffes… enfin je veux dire, des nageoires… euh… des palmes... des mains, d’Arlong et de ses sbires. Quoi de mieux qu’une attaque ? Deux équipages s’affrontaient, pour le plus grand plaisir de Zoro, qui malgré sa blessure qui mettait du temps à cicatriser, trouvait son bonheur à zigouiller de la poiscaille. Il y eut quand même quelques phases de difficultés, mais avec toutes leurs compétences, ils arrivèrent à vaincre Arlong et ses hommes. Ainsi, Nami était libre et pouvait rejoindre à nouveau l’équipage. Même si Zoro le montrait à peine, au fond de lui, il était content de retrouver Nami. Oui.

Ce fut un nouveau départ pour Zoro et ses camarades du navire. Réunis, autour d’un tonneau, ils se promettaient tous d’accomplir leur plus grand rêve. Cet instant forgea un peu plus leur lien… Pour le meilleur, et pour le pire, non ?

Une forte odeur lui dégageait les bronches. En ouvrant les yeux, Zoro ne pouvait constater qu’une seule chose : qu’avait-il fait pour se retrouver sur un lit, dans une chambre d’hôpital ? Avait-il mené un rude combat ?... Sur le moment, il ne voyait que cette supposition. Mais visiblement, ça n’avait aucun rapport. Un médecin lui avait trouvé une excuse dont lui-même s’en souvient plus tellement que c’était tordu, préférant oublier ce moment embrassant.

Staten Island. Inconnu au bataillon. Pourtant, c'est devenu son nouveau foyer. Pour payer le loyer de son petit coin douillé, il lui a fallu trouver un boulot. Impossible de devenir sabreur ici, ni même chasseur de Pirates. Alors, fallait voir pour autre chose. Un métier qui sauverait des vies, car ce rende utile était un point non-négociable. Pompier. Il exerce ce métier avec une petite fierté, mais si ce n’est pas tout bleu ni tout rose tous les jours.

Il a beau connaître son identité, et quelques souvenirs en mémoire lui sont restés, mais il sent que quelque chose manque. Il a perdu toutes ses maîtrises de sa force, et de ses entraînements. Le pire ce fut surtout avec des épées, qu'il avait trouvé dans un magasin d'accessoires de déguisements. Comme si toutes ses compétences qui le rendaient si excellent, avaient toutes disparues, du jour au lendemain. Et ça... Je crois bien que c'est le pire pour Zoro, qui peine à ne pas tout casser de colère. Alors il essaie de se dire que ça vient de son accident, lorsqu'il fut admis à l'hôpital... Que ça finira par revenir... Une petite partie de lui est absente, très difficile de l’expliquer. Alors il n’en parle à personne. Il préfère oublier de temps en temps cette étrange impression, avec des bières. Où du vin. Que de purs délices.