Les débuts
• Il est né et a grandi à Elturel, dans une famille très peu aisée qui peine à joindre les deux bouts.
• Son père disparaît alors qu'il n'est qu'un nourrisson, le laissant seul avec sa mère, il devient de plus en plus difficile de surmonter le coût de la vie et la brutalité de la vie, tout court.
• Enfant, il est assez solitaire, souvent dans son monde, souvent occupé à lire tout ce qui lui passe sous la main, la magie lui apparaît très tôt comme une évidence mais personne de son entourage ne semble en parler, la vie est si complexe dans son entourage qu'avant de parler études et magie, il faut déjà survivre un nouveau jour.
• Il développe très jeune de grandes ambitions ; devenir le plus grand magicien qui soit, enrichir sa famille et ne plus jamais manquer de rien. Il en fait même la promesse à sa mère.
• Il ne se lie pas d'amitiés avec les autres tieffelins, il ne s'entend qu'avec des personnes bien plus âgées, une maturité qu'il a développé très jeune et recevant des compliments pour ses talents de jeune prodige, son orgueil se développe vite aussi.
• Il ne peut malheureusement pas rejoindre d'école de magie, Blackstaff lui paraît comme un rêve inaccessible mais il apprend la magie tout de même, il envoie des courriers à divers magiciens à travers le monde en espérant recevoir une réponse un jour, positive. Mais il en reçoit très peu, pour le peu qui prend la peine de lui répondre.
• Envoyant des lettres à chaque magicien.ne de vieux répertoires et des "on-dit", il est déterminé mais les réponses ne se bousculent pas, jusqu'à obtenir la réponse d'une personne inconnue mais qui joue le jeu de lui répondre. Il entretiendra cette correspondance, sans connaître la réelle identité de son interlocuteur.rice pendant des années - la dernière lettre qu'il enverra sera des années plus tard, pour annoncer qu'il était devenu maître de la tour de Ramazith, dévoilant son identité pour la première fois de façon claire, une invitation à enfin se voir, mais cette personne ne lira peut-être jamais cette lettre.
• Dans son coin de vie, la vie est morne et difficile, il trouve un peu de joie et en amène aux autres enfants en pratiquant la magie, à base d'illusions, mais cela ne fonctionne que peu, quelque paillettes, quelque lumières et couleurs à peine vive, il a beau porter cet espoir de parvenir à quelque chose, il a tout de même peu de temps pour s'y consacrer, aidant sa mère au marché ou à la maison. Il l'aide à la couture également. Son public a beau être pourtant ravi, ça ne lui suffit pas.
• Il se rapproche très jeune d'un frère et d'une sœur, Cal et Lia, les enfants d'une voisine, l'entente est immédiate malgré les différences de tempérament. Au fil des mois, ils deviennent les meilleurs amis du monde et sont difficilement aperçus les uns sans les autres, les événements aident aussi à ce qu'ils se rapprochent. Il admire beaucoup Lia pour son tempérament de feu, proche d'un guerrier qu'il ne sera jamais et Cal tout aussi fougueux, bien que plus tempéré que les deux autres tieffelins. Très tôt, il apparaît que dans le trio, Rolan est le grand frère magicien, Lia la guerrière, Cal le tempéré mais pas moins envieux de guerroyer.
• Au décès de sa mère, épuisée et malade, il pourra compter sur Cal, Lia et leur mère, rejoignant leur foyer, le coeur lourd, avec la sensation d'avoir perdu tout ce qu'il lui restait de famille, jusqu'à ouvrir les yeux sur le fait que Cal et Lia étaient également sa famille.
• Quelque petites années plus tard, c'est au tour de la mère de Cal et Lia de décéder, alors que les débuts de la guerre à Elturel font rage. Orphelins, ils s'entraideront du mieux que possible dans ces épreuves lourdes, acceptant sans le savoir l'idée qu'ils n'étaient pas que des amis mais de vrais frères et soeur.
• Lors de la chute d'Elturel, ils parviendront à suivre quelque tieffelins pour s'extirper jusqu'à la surface. Il était déjà compliqué pour les tieffelins de s'échapper de leur condition et leur surnom de hellspawn, qu'Elturel tombe en Avernus ne les aidera pas. Ils parviendront à s'échapper par chance, ce que de rares personnes parviendront à faire, ils ne seront qu'un maigre groupe de réfugiés.
• C'est durant ce périple qu'il obtiendra enfin une réponse à sa demande ; être l'apprenti du magicien Lorroakan, de la tour de Ramazith à la Porte de Baldur. Orgueilleux et envieux de s'en sortir et offrir un échappatoire à sa fratrie, il acceptera et se persuadera que son futur Maître était un magicien des plus talentueux. Que c'était une chance qu'il fallait impérativement saisir, en plus d'avoir un but. Ils auraient ainsi un toit au dessus de la tête, de la nourriture dans l'assiette et une nouvelle vie à construire. Cet objectif leur redonnera de l'espoir et motivera Rolan à continuer son apprentissage autodidacte.
• C'est ainsi qu'ils feront la rencontre de Zevlor et d'autres tieffelins avec l'idée de partir pour la Porte de Baldur. Un objectif commun, cela tombait à pic, mais si son frère et sa soeur s'attacheront aux autres tieffelins, Rolan ne gardera que son propre objectif en tête ; aller à la porte pour devenir l'apprenti de Lorroakan et définitivement mettre sa famille à l'abri et rien ni personne ne pourrait se mettre en travers de cela.

Acte 1
• Ils arrivent à Emerald Grove, il ne s'attendait pas à grand chose et pourtant, ça avait l'air d'un joli coin de paradis ; il a évidemment fallu que la merde arrive à eux à nouveau. Il était devenu presque trop sarcastique pour remarquer que c'était évident que cela ne s'arrêterait jamais ; les gobelins s'en prenaient à eux, au bosquet et les druides présents voulaient les virer dès que le maître des lieux, Halsin, avait disparu, alors qu'il était celui qui leur avait autorisé à rester.
• Il n'a jamais eu de réelle attache avec les autres tieffelins du groupe, vaguement pour Zevlor mais il n'avait qu'une chose en tête ; ne pas se reposer, courir, toujours courir, jusqu'à arriver à Baldur's Gate, là où son futur maître Lorroakan l'attendait, où il pourrait mettre sa famille à l'abri pour de bon tout en commençant son réel apprentissage.
• Il est amer, en voyant de nouveaux arrivants avec leurs grands airs, à croire qu'ils allaient tout sauver tandis qu'eux resteraient au loin et devraient les remercier, les mettre sur un piédestal ; il refusait d'avoir traverser tout ce merdier pour finalement devoir remercier des inconnus juste pour une petite étape de leur survie. S'ils étaient de vrais héros, ils auraient dû être là depuis le début et il ne comptait pas s'attarder sur eux pour la suite de l'aventure.
• Pensant le Grove condamné, il incitera Lia et Cal à s'en aller à trois sur les routes. Les deux étant tout aussi têtus que lui, cela donnera presque un combat de coq en plein passage. Approchés par les fameux héros en devenir, il suffira qu'un.e certain.e Tav parvienne à convaincre Lia et Cal de rester quoi qu'il advienne, ce qui l'agacera davantage.
• Il ignorera que cette décision leur sauvera la vie et que s'ils l'avaient suivis sur les routes et avaient pris en avance la route vers les Shadowlands, ils seraient morts sur le chemin, il ignorera que Tav les avait sauvé non pas une fois, mais deux, ce jour.


Acte 2
• L'immense bordel commence à peine arrivés dans ces terres désolées, attaqués par des ombres, attaqués par des cultistes, il est séparé si proche du fameux petit coin de paix dont on leur avait parlé, de sa famille et de la majorité des tieffelins.
• Les tieffelins guerriers sont tués ou emprisonnés sous ses yeux, l'un de ses ami se fait même torturer, disons le, par pure plaisir malsain des cultistes. Son frère et sa soeur sont capturés alors que Rolan est trop occupé à tuer des cultistes voulant s'en prendre aux enfants cachés - pas si bien cachés. Lorsqu'il se retourne, que les enfants sont sains et saufs (façon de parler), c'est le désert. Les morts jonchent le sol, de rares survivants sont partis en courant à Last Light Inn, c'est là qu'il emmène les enfants, paniqué de ne voir personne d'autre mais avec le léger espoir de retrouver Cal et Lia à Last Light Inn, tout en sachant qu'ils n'auraient jamais fuit mais auraient affrontés les cultistes etc... Il avait raison ; ils avaient été capturés.
• Il panifie son évasion pour aller les chercher, seul. Il est remercié, on le félicite même pour avoir sauvé les gosses des mains de leurs divers agresseurs ; il s'en fout. Il ne veut que retrouver sa famille et s'en veut d'avoir été distrait, de ne pas avoir su tout gérer en même temps, sans accepter l'idée même que c'était impossible pour une seule personne. Sans même accepter l'idée que Lia et Cal avaient eux-aussi sur le moment faits ce qu'il leur paraissait juste, comme lui l'avait fait avec les enfants. Il leur en veut, il s'en veut et en attendant de les rejoindre, il boit. Il boit énormément. Mais il a l'alcool mauvais, surtout en de pareilles circonstances, il veut être seul, tranquille le temps de boire ses émotions et les gens évitent de l'approcher, les seuls à l'approcher sont les enfants qui le servent ou le taquinent lorsqu'ils voient qu'il a trop bu.


Acte 3
• Ils arrivent sains et saufs (façon de parler) à Baldur's Gate, après avoir manqués de près de mourir. Cal et Lia sont en vie, il n'y a plus qu'à les mettre en sécurité et retrouver Lorroakan et, selon lui, tout ira bien, tout ira mieux dans le meilleur des mondes. Ah, s'il savait. Après avoir connu littéralement les enfers, traversés une vallée de la mort, il trouvera un plus grand défi ; un maître narcissique, incompétent, avide de pouvoir au détriment de la vie d'autrui.
• Ironiquement, depuis qu'il est le nouveau Maître de la Tour de Ramazith, il est souvent complimenté sur son physique, sa beauté, sa prestance ; un tieffelin grâcieux, élégant, qui aurait largement sa place à la Cour, avec les Grands de ce monde. Il ne se laisse pas avoir par les compliments mais s'en régale tout de même, s'en amuse, même ; ridicules. Il ne se laisse surtout pas distraire de son objectif ultime que devenir l'un des plus grand magicien qui soit.

Rolan ne saurait dire ce qui l'a perturbé le plus, à son arrivée à Staten Island. Être devenu physiquement humain, perdant ses cornes, sa queue, sa peau rouge et ses yeux ambrés flamboyant, avoir perdu sa magie ou être à cette époque si étrange. Comprendre que la magie n'existait pas alors qu'elle était littéralement toute sa vie, comprendre que la magie n'existait pas ni même son monde ou la Tour de Ramazith et, pire encore, avoir encore perdu Cal et Lia.

S'intégrer aura été complexe, une crise existentielle qui n'avait que trop tarder finissait par exploser : il avait tenu Elturel jusqu'à Baldur's Gate mais il ne pouvait absolument pas tenir un coup de plus, surtout aussi violent. Il aura arpenté longtemps dans certains bâtiments pour essayer de comprendre, de s'intégrer ; ils parlaient tous la même langue courante que lui mais l'écriture était différente et il aura besoin de retourner à l'école, et, pire, en retournant à l'école, il comprendra avoir perdu toutes ses facultés faisant de lui un être qu'il pensait pourtant exceptionnel qui avait travaillé très dur pour l'être. Mais il ne saurait pas dire ce qui a été le plus dur entre perdre sa famille et se perdre soi-même en devenant physiquement humain, il peut ignorer ne plus avoir de cornes, mais il voit ses mains pâles tous les jours, il voit ses griffes n'être que des ongles courts, il sent que sa queue ne se cogne plus ça et là, ne s'agite plus.

Il devra réapprendre. A lire, à écrire, la langue commune se parle de la même façon mais s'écrit et se lit différemment, sa magie n'est plus mais il lui restera au moins la lecture. Son apprentissage n'est pas si rapide ou facile qu'il a pu l'être mais il finit par y arriver et quitter l'internat. On lui trouve une petite maison, on lui trouve un métier ; rouvrir la librairie Barnes & Nobles dans le centre ville. Lorsqu'il y rentre, tout lui paraît ... merveilleux. Des millions de livres dépouillés à retaper, ça donne une idée, ça donne du travail. On lui donne de nouveaux livres trouvés, mais il occupe son temps à retaper ceux possible à retaper, à réorganiser, impossible de penser à son petit nombril quand on est si occupé. Mais être lui-même lui manque.

Fin 2023, c'est alors qu'il erre dans les rues avec son dîner dans un sac qu'il croise un chat roux. Le chat se décide à le suivre et à miauler toute la soirée à la porte puis la fenêtre de son salon, visiblement peu décidé à le laisser maintenant qu'ils s'étaient trouvés. Rolan lui ouvre la fenêtre et se fait ainsi adopter par le chat, même s'il croit être celui qui a adopté l'autre. Depuis ce jour, le chat le suit partout, lorsqu'il part travailler y compris, Rolan lui installera un panier confortable derrière le comptoir, il a décidé de la nommer Lilith et elle répond plutôt bien au nom. Avoir cette responsabilité l'aide chaque jour à rester sur pieds, l'encourage à travailler et l'aide parfois la nuit à s'endormir, en entendant les ronronnements lorsqu'elle se couche sur son torse ou sur l'oreiller à côté du sien.

Sa tunique d'archimage
Il la possédait depuis peu et il est arrivé à Staten Island avec.

Un livre sur la magie
Qu'il était entrain d'étudier lorsqu'il est arrivé ici.

Sa sacoche contenant (à retrouver)
- Des parchemins de magie
- Des potions de vitalité
- Son journal intime
- Des missives qu'il envoyait avec saon correspondant.e.

Ses inventions
Le tieffelin a inventé plusieurs variantes de sortilège déjà connus pour les rendre plus redoutable encore.

Rolan's Magic Missile
Ces missiles envoient habituellement 3 à ~6 jets et peuvent causer quelque dégâts de force, ils peuvent échouer. Mais pour Rolan ; ce sort ne manque jamais et en plus des dégâts de force, il étourdit sa ou ses cible(s).

Rolan's Mage Armour
Il peut projeter une armure magique autour de lui, sans nécessiter de vêtements particuliers. Cette armure le protège des attaques et augmente ses capacités.

Rolan's Colour Spray
Semblable à un feu d'artifice, il est capable de projeter des éclats de lumière, qui peuvent aveugler et rendre confus ses adversaires. Il maîtrise plusieurs formes de cette capacité, pour qu'elle ne ressemble qu'à un feu d'artifice pour le spectacle ou pour l'attaque.

Rolan's Thunderwave

Evocation
La magie de l'évocation lui permet de maîtriser de grandes formes de magie mais aussi d'éviter de toucher ses alliés.